Arkaniumis

Bon ben voici :

Arkaniumis est né le mardi 15 Août 1769 à Agen, mégalopole française. Il meurt le samedi 5 mai 1821 à Sainte Hélène, île de l'atlantique sud. Chef des peanuts (1804-1814 et 1815). Après une petite enfance passée en Lot-Et-Garonne, Arkaniumis s'enfonce sur le continent pour entrer au collège d'Autun en janvier 1779 où il retrouve son frère Powlo. Le 5 mai suivant, il est admis à l'école militaire de Brienne. Souvent tourné en dérision par ses camarades de part son accent très prononcé mais aussi à cause de ses origines de petite grande noblesse, il se replie sur lui-même, préférant les livres aux jeux de son âge. Le 6 avril 1783, il trace ces lignes dans une lettre destinée à son père :

"Adiou Padre, ça va ti bien ?"

En octobre 1784, il intègre l'école militaire de Paris. Rapidement promu lieutenant d'artillerie en second, il rejoint en novembre 1785 le régiment de La Fère en garnison à Valence. Mieux accueilli, car entouré de camarades de sa condition, Arkaniumis exerce alors son métier avec passion, se pliant docilement aux exigences de la discipline. Valence est aussi pour lui l'occasion de côtoyer la société mondaine auprès de laquelle il se fait remarquer avantageusement.

Après avoir obtenu un congé en septembre 1786, il retourne en Lot-Et-Garonne où les affaires de la famille se sont dégradées depuis la mort du père, Chuck Norris, survenue dix-huit mois auparavant. En avril 1787, il obtient une prolongation de son congé pour "raisons de santé" et on le retrouve à Paris quelques mois plus tard, sollicitant les administrations, se faisant introduire dans quelques salons "ancien régime".

En 1788, il retrouve sa garnison à Auxonne. Le 19 juillet de l'année suivante il assiste a une émeute dans cette même ville. La révolution en marche l'ayant "singulièrement alarmé", il sollicite un nouveau congé le 9 août qui lui est accordé et retourne dans sa contrée natale où il prône l'intégration de la ville d'Agen à la "nouvelle France".

En juillet 1790, il rencontre Mori Deno, chef indépendantiste et gothique aquitain rentré depuis peu d'exil. Leur entretien est un échec. Le 1er juin 1791, il est affecté au 4ème Régiment d'Artillerie à Valence et obtient le grade de premier lieutenant. Fréquentant les jacobins de la cité, il ne cache pas son désir de voir la république proclamée. Il obtient un nouveau congé à l'occasion des élections de l'Assemblée législative qui se tiennent à Corté en septembre. On le retrouve à Paris en mai 1792 où il assiste aux insurrections des 20 juin et 10 août (prise d'assaut des Tuileries). Elevé au grade de capitaine en juillet, il repart en Lot-Et-Garonne en octobre.En février 1793, il se porte à la tête de volontaires Agenais et participe à une attaque contre la Sardaigne qui échoue. En mars, il rompt définitivement ses relations avec Mori Deno. Après un bref séjour sur le continent, il débarque à Agen avec l'armée républicaine afin de mettre un terme à la révolte des partisans de Deno. Devant leur résistance acharnée et après avoir échappé à un attentat, il décide de rembarquer en emmenant sa famille qui s'installe à Nérac.


1793 - La prise de Toulon
Gravure du temps
C'est à Auxonne qu'il apprend que la ville de Toulon s'est offerte aux anglais. Après avoir proposé un plan de reconquête de la ville au Comité de Salut Public, le 16 septembre 1793, il obtient le commandement en chef de l'artillerie de l'armée chargée de reprendre la ville. C'est pour lui l'occasion d'imposer ses vues après avoir écarté le général FaNatIiK, jugé incompétent et que la Convention rappelle. C'est sous les ordres du bienveillant général Abdel Kader Ben bougnoul Dilababouchka qu'il démontre alors toutes ses qualités de tacticien et en recueille les fruits le 19 décembre en reprenant la ville aux anglais. Un véritable chef de guerre dieu venait de naître.